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Centre-Val de Loire  La Scael présente l'export des céréales au ministre Jacques Mézard

Dans le laboratoire d'analyses de panification, Philippe Voyet, le président de la Scael, a expliqué à Jacques Mézard, ministre de l'Agriculture, le travail de la coopérative pour exporter des blés de qualité. © A. RICHARD Dans le laboratoire d'analyses de panification, Philippe Voyet, le président de la Scael, a expliqué à Jacques Mézard, ministre de l'Agriculture, le travail de la coopérative pour exporter des blés de qualité. © A. RICHARD

Le 2 juin, le ministre de l'Agriculture, Jacques Mézard, a visité la coopérative Scael, à Chartres. Il a pu saisir les enjeux de l'exportation des céréales.

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Certificat d'économie de produits phytos (CEPP), séparation de la vente et du conseil des produits, « surtransposition » européenne… Les dossiers sont nombreux sur le bureau du ministre de l'Agriculture, Jacques Mézard, qui se dit « en CDD jusqu'au 18 juin ».« Facile de travailler avec le ministre de l'Environnement »Pour l'instant l'heure est à l'étude, pas de décision. « Il ne faut pas opposer agriculture et environnement, bien au contraire, souligne Jacques Mézard, lors de son premier déplacement dans une coopérative. Ce sera facile de travailler avec le ministre de l'Environnement, car nous avons la volonté commune de faire avancer les choses. Je suis un pragmatique, je n'ai pas de préjugé idéologique. »Concernant les règles européennes transposées en France, le ministre souhaite effectuer un bilan. « J'ai demandé à l'administration de regarder concrètement là où il y a surtransposition, car il n'y a pas surtransposition partout. Notre volonté est de rétablir la situation, c'est-à-dire d'éliminer le surplus et nous allons nous y atteler tout de suite. »En accord avec l'économiePour ses premiers pas dans le monde céréalier en tant que ministre, Jacques Mézard a fait connaissance avec la Scael, un des leaders de l'exportation de grains, avec 2,5 à 3,5 millions de tonnes exportées chaque année.La réglementation pèse sur les pratiques des agriculteurs, mais également sur l'économie des entreprises, comme l'a rappelé Cédric Burg, le directeur de la Scael. « Nous cherchons des solutions pour adapter nos productions à des marchés qui demandent le moins possible d'intrants. Mais à l'export, la concurrence est violente et seul le prix compte. Les enjeux réglementaires manquent de cohérence avec les débouchés économiques. »Le transport, un enjeu majeurLa Scael regrette le manque de recherche dans les filières mineures comme la féverole ou les pois, qui appor­te­raient des solutions agronomiques aux agriculteurs. Elle a également glissé quelques mots au ministre sur les problèmes de transport, un enjeu majeur pour la filière.Cette année, les parts de marchés de la coopérative se sont effondrées à l'export, la coopérative espère récupérer ses positions la campagne prochaine. Dans le laboratoire d'analyses céréalières, le ministre a pu voir des pains fabriqués à partir de blés français et… russes.

Aude Richard

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